L'envers du décor

Le commencement

Lors de la deuxième année en Web Design et Mobile à la HEAJ, il nous est demandé de réaliser un travail de fin d’année. Ce projet a principalement pour but de pouvoir exprimer nos connaissances ainsi que de les partager à notre futur maître de stage. Le sujet est libre, mais nos professeurs nous ont recommandé de créer quelque chose qui nous ressemble, qui reflète notre personnalité, nos passions. Après quelques brèves explications et un briefing qui arrivera par la suite, nous avions toutes les informations nécessaires pour se lancer dans notre dernier projet de l’année.

Le projet

Avoir une bonne idée de projet de travail de fin d’année n’est pas chose aisée. Il faut trouver une idée à la fois intéressante, qui correspond à notre personnalité ainsi qu’à nos compétences, réalisable dans les délais, etc… Pour ma part, j’ai trouvé mon idée un peu tard mais j’étais néanmoins encore dans les temps. Après quelques idées un peu bancales, trop audacieuses, je trouve enfin l’idée qui me correspond. En effet, Alibi est une application un peu décalée, je voulais avant tout prendre du plaisir durant ce dernier projet, et donc m’amuser. Avoir un projet assez complet, par lequel je pouvais exprimer mes diverses connaissances acquises durant cette année. J’avais l’idée, le fond, il ne me restait plus qu'à faire la forme.

Des recherches

Avant de commencer de coder, le design et tout le reste, je me suis fait un petit plan pour voir si si j’étais à la hauteur de mes compétences. Le principal obstacle, était le Javascript, j’étais très novice à ce langage avec lequel je refusais souvent de me battre dû à sa complexité. Je voulais du challenge, je n’ai pas été déçu. Certes il y avait du JavaScript, mais c’était pour moi le moyen parfait pour apprendre énormément de chose sur ce celui-ci, et donc enfin faire la paix. La machine est en marche, le projet peut commencer. Après une liste de fonctionnalités, divers échanges avec mes professeurs, quelques inspirations, un plan détaillé dans ma tête, j’étais paré à me lancer.

La bataille commence

Vous avez compris que le JavaScript et moi allait être un combat digne de Danaerys contre Port Réal (je suis plutôt Port Réal). Afin de ne ne pas avoir de mauvaises surprises par la suite, j’ai directement commencé par coder les fonctionnalités en JavaScript afin d’être à l’aise par la suite. Ce n’était pas facile, mais je ne regrette pas du tout, j’ai appris énormément de ce code et comment l’utiliser. Tout n’est pas parfait, mais c’était pour moi une première victoire. En plus d’être réconcilié, j’ai fini par bien l’aimer !

Des excuses, toujours des excuses

Pour mon générateur d’excuses, il fallait bien entendu, trouver des excuses ! Étant un grand fan d’excuses pourries pour ne pas sortir, éviter un rendez-vous, je trouve facilement les premières. Après avoir usé de ma plume doté d’un ton humoristique assez pointu, il m’en fallait beaucoup plus. Je voulais que mes amis puissent participer d’une manière ou d’une autre à mon application, j’ai alors lancé un petit questionnaire pour récolter les plus belles excuses jamais sorties en Belgique (et oui rien que ça). Mon Json se remplit, et j’arrive finalement à une grosse centaine d’excuses.

It’s Time to Design

Une de mes parties préférée : le design. Après plusieurs recherches, plusieurs inspirations, une palette de couleurs, je savais vers quoi je voulais me diriger. Créer quelque chose de sympathique visuellement, qui inspire la fraîcheur. Bien évidemment être en accord avec mon sujet, un peu décalé ! C’est assez différent de mon style de base mais je n’étais pas peu fier du résultat. Après plusieurs feedbacks, j’avais enfin ce que je cherchais. Le design de mon application est assez simple, donc ne m’a pas pris énormément de temps, j’ai eu la chance de trouver ma palette de couleurs ainsi que mon style global assez rapidement. J’avais hâte que tout cela prenne forme, pour en faire profiter mon entourage.

Un peu de code ? Rien qu’un peu ?

Ah le code… J’aime énormément coder, mais un lointain souvenir (pas si lointain que ça en réalité) me revient en tête : MovieWishlist. Bien que mon design était assez simple, le code l’est beaucoup moins lorsqu’il s’agit de faire interagir le JavaScript avec celui-ci, et peut rapidement se transformer en prise de tête. J’ai pris mon courage à deux mains, et pendant plusieurs jours, je ne voyais la vie qu’à travers les vitres de mon kot. J’adore cette partie car c’est le moment où tout se concrétise, que j’approche de la fin, que mon projet prend enfin vie après plusieurs semaines de travail. J’avais enfin un petit prototype de ce qu’allait ressembler mon futur projet. Après quelques réflexions, des commentaires encourageant de mes professeurs et de mes amis, j’étais encore plus motivé d’y arriver au bout.

Tester encore et encore

Après une première version, il fallait tester si tout était bien fonctionnel. Mon générateur d’excuses personnalisées se base sur le profil de l’utilisateur. Il fallait donc tester chaque cas, pour trouver les erreurs, etc… Afin de pouvoir tester différents profils, j’ai demandé à des amis, de la famille de créer leur propre profil pour générer des excuses et voir d’éventuels problèmes. Après de nombreux tests, j’arrive enfin à une version convenable de mon application.

Merci à vous

Après un site de présentation pour présenter mon projet ainsi que ses fonctionnalités, mon travail de fin d’année touche (enfin) à sa fin. C’était pour moi une super expérience, de pouvoir concevoir d'A à Z, un projet entier, de franchir chaque étapes, de pouvoir avancer tout en apprenant. Bien entendu, je remercie mes professeurs pour tout ce qu’ils m’ont appris, partagés, ce fut une année riche en connaissances et en bons moments ! Je suis content de finir cette année avec ce projet, c’est selon moi le plus abouti, celui qui m’a demandé le plus de temps, d’énergie, de patience. Je suis assez fier de pouvoir le présenter, de voir de quoi je suis capable. J’espère que vous vous amuserez sur Alibi, maintenant, vous n’avez plus d’excuses.